Havre de Surville
Le havre de Surville, comme la plupart des havres de la côte ouest du Cotentin, servait de port d’échouage pour des embarcations de pêche, mais également pour ceux qui se livraient à la contrebande vers les îles anglo-normandes. Ainsi, un corps de garde tenu par 12 hommes y a été construit au XVIIIe siècle pour la surveillance de la côte. Il n’en reste qu’un pan de mur sur un terrain privé, au lieu-dit « la Poudrière ».
Il aurait existé également un port au lieu-dit «La Vesquerie». Outre l’exploitation de la tangue, les habitants faisaient pâturer des moutons. Jusqu’en 2001, une soixantaine de brebis exploitaient les prés salés.